
18H29 : Piano-promenade
L’Exposition des « Tableaux d’une Exposition » de Moussorgski
Nicolas PAYS, Gwendal GIGUELAY, pianos
Concert-promenade-vernissage
Et si la musique de Moussorgski fécondait aujourd'hui d'autres imaginaires artistiques ?

Tableaux d'une exposition est une série de dix pièces pour piano entrecoupées de « promenades », composée par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874.
Moussorgski a fondé sa musique sur des dessins et aquarelles de Hartmann exécutés surtout pendant les voyages de l'artiste à l'étranger. Aujourd'hui, la plupart des dessins de l'exposition Hartmann sont perdus, ce qui rend impossible l'identification certaine des œuvres d'Hartmann que Moussorgski avait à l'esprit.
Ce Concert-promenade-vernissage d'après les Tableaux d'une Exposition de Moussorgski, sera réalisé en création avec les étudiants de l'ESAD du Mans, qui dévoileront in situ leurs propres Tableaux artistiques fondés sur l'œuvre de Moussorgski.
Fin du Marathon des 32 Sonates
Les Trois dernières Sonates
Opus 109, 110 111
Sonate pour piano n° 30
Sonate pour piano n° 31
Sonate pour piano n° 32

Avec ces dernières sonates, Beethoven soliloque et s’élève à l'universel ; il nous lègue son testament philosophique et devient selon Igor Stravinsky « pour toujours notre contemporain ».
Anne Quéffelec nous offre la primeur de son interprétation puisqu'elle jouera ce cycle pour la première fois ce cycle en concert.
La Sonate n°30 en mi majeur, opus 109 fut composée en 1820. Le compositeur la dédia à Maximiliana Brentano.
La Sonate n°31 en la bémol majeur, opus 110, a été composée en 1821 et publiée en 1822. Il s'agit d'une œuvre sans dédicace, ce qui est assez rare chez Beethoven pour être noté.
La Sonate n°32 en ut mineur, opus 111 a été composée entre 1820 et 1822, parallèlement à la Sonate pour piano n°31, opus 110, et à la Missa solemnis.
Œuvre de la dernière période créative du compositeur (son ultime sonate et une de ses dernières œuvres pour le piano), elle opère une synthèse entre la forme sonate, la fugue et la variation. Elle ne comporte que deux mouvements très contrastés dont le second, une Arietta à variations, a été consacré par la formule de Thomas Mann, « l'adieu à la sonate ».
En raison de sa difficulté et de ses caractéristiques visionnaires, particulièrement rythmiques, la sonate a été presque ignorée des contemporains du compositeur et a mis longtemps à s'imposer au répertoire. Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du XIXIe siècle qu'elle a trouvé sa place au concert, passant au répertoire des plus grands pianistes et comptant parmi les œuvres les plus commentées de Beethoven.
30e Sonate en mi majeur, opus 109 (env. 20 min)
1. Vivace ma non troppo – Adagio espressivo
2. Prestissimo
3. Andante molto cantabile ed espressivo et Variations I à VI
31e Sonate en la bémol majeur, opus 110 (env. 20 min)
1. Moderato cantabile molto espressivo
2. Allegro molto
3. Adagio, ma non troppo – Fuga ; Allegro, ma non troppo
32e Sonate en ut mineur, opus 111 (env. 25 min)
1. Maestoso – Allegro con brio ed appassionato
2. Arietta – Adagio molto, semplice e cantabile