
18H29 : Piano-promenade
L’Exposition des « Tableaux d’une Exposition » de Moussorgski
Nicolas PAYS, Gwendal GIGUELAY, pianos
Concert-promenade-vernissage
Et si la musique de Moussorgski fécondait aujourd'hui d'autres imaginaires artistiques ?

Tableaux d'une exposition est une série de dix pièces pour piano entrecoupées de « promenades », composée par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874.
Moussorgski a fondé sa musique sur des dessins et aquarelles de Hartmann exécutés surtout pendant les voyages de l'artiste à l'étranger. Aujourd'hui, la plupart des dessins de l'exposition Hartmann sont perdus, ce qui rend impossible l'identification certaine des œuvres d'Hartmann que Moussorgski avait à l'esprit.
Ce Concert-promenade-vernissage d'après les Tableaux d'une Exposition de Moussorgski, sera réalisé en création avec les étudiants de l'ESAD du Mans, qui dévoileront in situ leurs propres Tableaux artistiques fondés sur l'œuvre de Moussorgski.
Marathon des 32 Sonates
Opus 13 : Sonate n°8 « Pathétique »
Opus 14 :
Sonate n°9** & Sonate n°10

La Sonate pour piano n°8 en do mineur, op. 13 dite « Pathétique », de Ludwig van Beethoven, a été composée entre 1798 et 1799 et publiée en décembre 1799 sous le titre français de Grande Sonate pathétique avec une dédicace au prince Lichnowsky, mécène du compositeur depuis son arrivée à Vienne en 1792.
Le terme de « Pathétique » est dû à Johann Christoph Friedrich von Schiller, pour qui le pathétique est lié à la « grande âme ». Avant cela, on le trouve chez Bernd Sülzer. Le terme est récent en Allemagne comme en France. « Patetico » est utilisé dans un monodrame de Christian Gottlob Neefe, professeur de Beethoven, ainsi que dans une sonate. On le trouve aussi dans une sonatine de Beethoven.
La Sonate pathétique appartient à la période où Beethoven commençait à affirmer son style et à se détacher de l'influence de Haydn et de Mozart, et qui vit la composition des six premiers Quatuors à cordes, du Septuor, du Premier Concerto pour piano et de la Première Symphonie. Œuvre brillante et novatrice, elle peut être considérée comme le premier chef-d'œuvre pianistique de Beethoven. Il y a cependant un lien avec la Fantaisie et sonate en ut mineur de Mozart
Les introductions lentes apparaissent dans les « symphonies londoniennes » de Haydn. Mozart commence rarement avec des introductions lentes. Chez Haydn, les symphonies possèdent une introduction lente pour habituer les spectateurs à se taire et à se préparer.
Si les deux premiers mouvements sont plutôt classiques, le troisième est empreint de romantisme.
8e Sonate opus 13 en ut mineur (env. 20 min) - Nicolas Pays, piano
1. Grave – Allegro di molto e con brio
2. Adagio cantabile
3. Rondo : Allegro
Les 9e et 10e sonates pour piano opus 14 n°1 et 2 furent composées entre 1798 et 1799, publiées en décembre 1799 et dédiées à la baronne Josefa von Braun. Malgré leurs numérotations, la 9e Sonate était antérieure à la Pathétique. Beethoven en fit un arrangement pour quatuor à cordes en 1802.
9e Sonate opus 14 n°1 en mi majeur (env. 14 min) - Benjamin d'Anfray, piano-forte
1. Allegro
2. Allegretto
3. Rondo. Allegro commodo
10e Sonate opus 14 n°2 en sol majeur (env. 15 min) - Maroussia Gentet, piano
1. Allegro
2. Andante
3. Scherzo. Allegro assaiµ