
18H29 : Piano-promenade
L’Exposition des « Tableaux d’une Exposition » de Moussorgski
Nicolas PAYS, Gwendal GIGUELAY, pianos
Concert-promenade-vernissage
Et si la musique de Moussorgski fécondait aujourd'hui d'autres imaginaires artistiques ?

Tableaux d'une exposition est une série de dix pièces pour piano entrecoupées de « promenades », composée par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874.
Moussorgski a fondé sa musique sur des dessins et aquarelles de Hartmann exécutés surtout pendant les voyages de l'artiste à l'étranger. Aujourd'hui, la plupart des dessins de l'exposition Hartmann sont perdus, ce qui rend impossible l'identification certaine des œuvres d'Hartmann que Moussorgski avait à l'esprit.
Ce Concert-promenade-vernissage d'après les Tableaux d'une Exposition de Moussorgski, sera réalisé en création avec les étudiants de l'ESAD du Mans, qui dévoileront in situ leurs propres Tableaux artistiques fondés sur l'œuvre de Moussorgski.
Pianomachine
Lutherie robotique
dans les entrailles d’un piano
> 40 personnes max*
> Bagatelle au R-1 pour les recalés

Claudine Simon : conception, pianiste performeuse – Vivien Trelcat : lutherie informatique, performeur machines – Pauline Simon : regard chorégraphique – Franck Lemonde : dramaturge – Jacques-Benoît Dardant : lumières, scénographie, régie générale – INSA de Lyon : conception des prototypes – Maxime Lance, Nicolas Canot (collectif Sonopopée) : développement et design machines.
« J’ai toujours considéré le piano comme un corps, un organisme. J’ai toujours voulu savoir ce qui se passait à l’intérieur, quelle était cette machinerie, puissance inquiétante roulant et grondant sous son coffre de bois. Au souvenir des paroles de mes professeurs qui me disaient comment l’apprivoiser (on a d’ailleurs été éduqués comme des machines à chercher la précision du geste…), je ressens un intense enjeu. Je souhaite réaliser depuis longtemps une création qui aurait au coeur de son objet cette machine, cette masse, son intensité, ses mécanismes. Dans le même temps, je voudrais à travers elle interroger ce « corps à corps » qu’elle livre à la machine humaine pour faire oeuvre sonore. »
Claudine Simon
Pianomachine procède d’une recherche organologique menée avec des étudiants ingénieurs de l’Insa de Lyon. Elle a donné lieu à la création d’un Piano prototype où des modules robotisés (percuteurs, résonateurs, masses rebondissantes…) sont greffés dans le corps du piano et agissent sur les cordes et la structure. L’instrument est conçu comme une extension de la puissance d’agir de l’interprète. Les machines greffées suscitent des réactions en chaîne, adaptées ou décalées, de la pianiste.
Ce travail se partage et se pense à quatre mains avec le « performeur machine », Vivien Trelcat, qui agit sur le piano, déclenche les mouvements des machines, joue avec l’instrumentiste et spatialise le son en multipliant les effets : miroir déformant, dédoublement, jeu d’orchestration, hétérophonie. Le Collectif Sonopopée (Maxime Lance, Nicolas Canot, Vivien Trelcat) va marquer une seconde étape dans le développement de la robotique et de la lutherie informatique.