20H47 : piano-Beethoven
Marathon des 32 Sonates
1800-01 (5/12)
50 min
Au programme
Opus 22 :
Sonate n° 11
-
Opus 26 :
Sonate n° 12 « Marche funèbre »*
Les artistes
Théotime Gillot
Edoardo Torbianelli*
*piano-forte : copie moderne de Walter (c. 1795)
La Sonate n°11 pour piano en si bémol majeur, opus 22 fut composée entre 1799 et 1800, publiée en 1802 et dédiée au comte de Browne. Elle est parfaitement contemporaine du Septuor pour cordes et vents et de la Première Symphonie.
La Sonate pour piano n°12 en la bémol majeur, opus 26, fut composée entre 1800 et 1801, publiée en 1802, et dédiée au prince Carl de Lichnowsky, son mécène depuis 1792. Beethoven a donné le titre de Marche funèbre sur la mort d'un héros au troisième mouvement. Sa structure n'est pas habituelle, commençant par un mouvement lent sur un « thème et variations » avant de se poursuivre classiquement par les trois parties « rapide-lent-rapide ». La marche funèbre rappelle celle de sa troisième symphonie composée un an plus tard. On ne sait pas à quel « héros » le musicien fait référence.
11e Sonate pour piano en si bémol majeur, opus 22 (env. 23 min) - Théotime Gillot, piano
1. Allegro con brio
2. Adagio con molt'espressione
3. Menuetto
4. Rondo. Allegretto
12e Sonate pour piano en la bémol majeur, opus 26 (env. 22 min) - Edoardo Torbianelli, piano-forte
1. Andante con variazioni
2. Scherzo, allegro molto
3. Maestoso andante, marcia funebre sulla morte d'un eroe
4. Allegro
Théotime Gillot, piano
Théotime Gillot est né en 2002 à Rouen et a commencé le piano à l'âge de 6 ans.
Il est actuellement étudiant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris après avoir étudié au conservatoire du Mans l'alto, la musique de chambre, l'écriture et la direction d'orchestre.
Il est également lauréat de concours nationaux et internationaux ; en 2018, il remporte le 3ème prix crée spécialement au concours international de Chatou catégorie concertiste. En 2017, il obtient le 2eme prix du concours international d’Ile de France catégorie supérieur et le 1er prix du concours Claude Kahn dans la catégorie « fin d’études » ce qui lui a permis de jouer salle Gaveau. En 2016, il remporte le 1er prix et le prix spécial coup de cœur du jury au Concours National de Mayenne ainsi que le 1er prix au concours de Brest dans les catégories Grieg et Chopin.
Après avoir obtenu le 1er prix du Concours National de Piano de Mayenne, il remporte en 2019 le 4e du Concours International de cette même ville. En 2020, Théotime reçoit le 1er prix à l’unanimité avec les félicitations du jury ainsi que le prix coup de cœur du Théâtre Saint-Bonnet de Bourges au concours international de piano du Pays de Cognac.
Edoardo Torbianelli, piano-forte
« Un éblouissement… Torbianelli donne l’élan d’un discours sophistiqué mais jamais décousu, plastiquement irrésistible, où l’art des transitions est aussi captivant que la beauté des caractères… » - Gaetan Naulleau - Diapason d’or Novembre 2016.
Né à Trieste (Italie), Edoardo Torbianelli obtient son diplôme en piano et clavecin dans sa ville natale. Il poursuit ses études à la Scuola di Alto Perfezionamento Musicale dei Filarmonicià Torino (I), au Koninklijk Vlaams Muziekconservatotium à Anvers (B), et au Barabants Conservatorium de Tillburg (NL), auprès de Jean Fassina (Paris), Jos van Immerseel et Jacques de Tiège (Anvers).
Son intérêt pour l’interprétation historiquement informée, en particulier des périodes romantique et classique, le conduit à jouer sur des instruments d’époque à l’appui de sources didactiques et esthétiques des XVIIIe et XIXe siècles. Il étudie également les enregistrements du début du XXe siècle, s’inspirant ainsi du style pianistique de la dernière génération de musiciens formés vers la fin du XIXe siècle.
Artiste accompli, Edoardo Torbianelli se produit dans de nombreux festivals en Europe. Ses enregistrements avec Harmonia Mundi, Pan Classics, Phaedra, Gramola, Amadeus, sont loués par la presse spécialisée, et deux d’entre eux ont été récompensées avec un Diapason d'Or. De même, la production Liszt and the violin chez Gramola, à laquelle il participe aux côtés du violoniste autrichien Thomas Albertus Imberger, a été récompensée du diplôme d'honneur de la Hungarian Liszt Society lors du Grand Prix du Disque 2012.
Comme enseignant, Torbianelli travaille d’abord au Koninklijk Vlaams Conservatorium Antwerpen, entre 1993 et 1998. Depuis, il enseigne le piano historique, la musique de chambre et l’esthétique des répertoires classique et romantique à la Schola Cantorum Basiliensis de Bâle (CH). En 2008, il rejoint également la Hochschule der Künste de Berne (CH) comme enseignant dans ces mêmes disciplines, tout en coordonnant un projet de recherche sur les techniques, l’esthétique et la didactique du piano entre 1800 et 1850. Son travail sur l'interprétation historique l'amène à enseigner régulièrement dans diverses institutions musicales en Europe ainsi qu’en Colombie (Amérique du Sud). De 2014 à 2018, il est chargé de cours à l'Université Paris-Sorbonne dans le cadre du Master d'interprétation des musiques anciennes - recherche et pratique pour le pianoforte.
Depuis l'automne 2018, il enseigne le piano historique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.