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8H23 : piano-Beethoven

Marathon des 32 Sonates

1803-05 (09/12)

57 min

Au programme

Opus 53 : Sonate pour piano n° 21***
« Waldstein » ou « L'Aurore »
Opus 54 : Sonate pour piano n° 22**
Opus 57 : Sonate pour piano n° 23***
« Appassionata »

Les artistes

Edoardo Torbianelli***
Luca Montebugnoli**
Edoardo Torbianelli***

***piano-forte Rosenberger (1820)

**piano-forte : piano carré Erard (1806) restauré par Christopher Clarke

La Sonate n°21 en do majeur, opus 53 fut composée entre 1803 et 1804, publiée en mai 1805 et dédiée au comte Ferdinand von Waldstein, ami et protecteur de Beethoven depuis 1784. Son surnom de « Sonate Waldstein » lui est resté attaché, et elle est également surnommée « L'Aurore ».

La Sonate n°22 en fa majeur, opus 54 fut composée en 1804 dans les mois qui suivirent l'achèvement de la Sonate Waldstein et de la Symphonie héroïque initialement dédiée à Napoléon. Elle fut publiée en avril 1806, sans dédicace et comporte deux mouvements.

La Sonate n°23 en fa mineur, op. 57, dite l'Appassionata a été composée entre 1804 et 1805. Elle est dédiée au comte Franz von Brunswick (1777-1849), ami et admirateur du musicien. La première édition a été publiée en février 1807 à Vienne. Elle fait partie avec la Waldstein, op. 53 et Les Adieux, op. 81a des trois sonates pour piano les plus célèbres de sa période dite « Héroïque ».

Contrairement à la Pathétique, op. 13, l'Appassionata n'a pas été surnommée ainsi du vivant de Beethoven, mais en 1838 par un éditeur qui en a publié un arrangement pour piano à quatre mains.

L'« Appassionata », qui est une de ses plus grandes sonates pour piano et l'une des plus difficiles techniquement, a été considérée par Beethoven comme sa sonate la plus impétueuse avant sa vingt-neuvième, l'Hammerklavier.

L'écrivain Romain Rolland la qualifia de « torrent de feu dans un lit de granit ».

21e Sonate en do majeur, opus 53 "Waldstein" ou "L'Aurore" (env. 20 min) - Edoardo Torbianelli, piano-forte
1. Allegro con brio
2. Introduzione. Adagio molto
3. Rondo. Allegretto moderato - Prestissimo


22e Sonate en fa majeur, opus 54 (env. 13 min) - Luca Montebugnoli, piano-forte
1. In Tempo d'un Menuetto (sic)
2. Allegretto – piu allegro

23e Sonate en fa mineur, op. 57, dite l'Appassionata (env. 23 min) - Edoardo Torbianelli, piano-forte
1. Allegro assai
2. Andante con moto
3. Allegro ma non troppo

Edoardo Torbianelli, piano-forte

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« Un éblouissement… Torbianelli donne l’élan d’un discours sophistiqué mais jamais décousu, plastiquement irrésistible, où l’art des transitions est aussi captivant que la beauté des caractères… » - Gaetan Naulleau - Diapason d’or Novembre 2016.

Né à Trieste (Italie), Edoardo Torbianelli obtient son diplôme en piano et clavecin dans sa ville natale. Il poursuit ses études à la Scuola di Alto Perfezionamento Musicale dei Filarmonicià Torino (I), au Koninklijk Vlaams Muziekconservatotium à Anvers (B), et au Barabants Conservatorium de Tillburg (NL), auprès de Jean Fassina (Paris), Jos van Immerseel et Jacques de Tiège (Anvers).

Son intérêt pour l’interprétation historiquement informée, en particulier des périodes romantique et classique, le conduit à jouer sur des instruments d’époque à l’appui de sources didactiques et esthétiques des XVIIIe et XIXe siècles. Il étudie également les enregistrements du début du XXe siècle, s’inspirant ainsi du style pianistique de la dernière génération de musiciens formés vers la fin du XIXe siècle.

Artiste accompli, Edoardo Torbianelli se produit dans de nombreux festivals en Europe. Ses enregistrements avec Harmonia Mundi, Pan Classics, Phaedra, Gramola, Amadeus, sont loués par la presse spécialisée, et deux d’entre eux ont été récompensées avec un Diapason d'Or. De même, la production Liszt and the violin chez Gramola, à laquelle il participe aux côtés du violoniste autrichien Thomas Albertus Imberger, a été récompensée du diplôme d'honneur de la Hungarian Liszt Society lors du Grand Prix du Disque 2012.

Comme enseignant, Torbianelli travaille d’abord au Koninklijk Vlaams Conservatorium Antwerpen, entre 1993 et 1998. Depuis, il enseigne le piano historique, la musique de chambre et l’esthétique des répertoires classique et romantique à la Schola Cantorum Basiliensis de Bâle (CH). En 2008, il rejoint également la Hochschule der Künste de Berne (CH) comme enseignant dans ces mêmes disciplines, tout en coordonnant un projet de recherche sur les techniques, l’esthétique et la didactique du piano entre 1800 et 1850. Son travail sur l'interprétation historique l'amène à enseigner régulièrement dans diverses institutions musicales en Europe ainsi qu’en Colombie (Amérique du Sud). De 2014 à 2018, il est chargé de cours à l'Université Paris-Sorbonne dans le cadre du Master d'interprétation des musiques anciennes - recherche et pratique pour le pianoforte.

Depuis l'automne 2018, il enseigne le piano historique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.

Luca Montebugnoli, piano-forte

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Après des études de piano moderne au Conservatoire Santa Cecilia de Rome, Luca Montebugnoli obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de P. Cohen en pianoforte et approfondit l’approche historiquement informée de l’interprétation à l’Université Paris-Sorbonne avec les pianistes Edoardo Torbianelli et Piet Kuijken, la musicologue Jeanne Roudet.

Après ses deux masters, il débute un doctorat à l’instituut Orpheus de Gand sous la direction de Tom Beghin sur les conditions d’exécution des concertos de piano entre 1800 et 1850. Depuis 2013, Luca suit les ateliers de formation de la Fondation Royaumont* où il a pu étudier la sonate pour piano avec accompagnement (en France et autour de Mozart), Beethoven et Chopin.

Il est professeur de piano et de pianoforte au Conservatoire de Bobigny et a fondé l’ensemble Hexaméron dédié à la musique romantique avec piano. En 2018, il est nommé professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.

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